C’est un titre qui revient régulièrement à la une des quotidiens. À propos du russe Vladimir Poutine, du chinois Xi Jinpingg, du turc Recep Erdogan et même de l’américain Donald Trump, journalistes et experts annoncent «le retour des Empires». Au-delà de la facilité et du buzzword, il est intéressant de se pencher sur notre passé pour mieux appréhender notre présent… et notre avenir
Par Christian Charreyre
La référence à une volonté impériale semble gouverner la géopolitique mondiale. Vladimir Poutine qui, on l’a sans doute oublié, fut le plus pro-européens des hommes politiques russes jusqu’à la fin des années 2000, est aujourd’hui considéré comme le «nouveau Tsar», voulant jouer un rôle dans les affaires du monde entier. La Chine, forte d’une très longue tradition impériale, joue la carte économique. Si, sous la présidence de Donald Trump, l’Amérique semble moins encline à jouer le rôle de «gendarme du monde», elle a toujours une place particulière sur l’échiquier mondial.