Hippocampe : partie du cerveau qui intervient dans le processus de la mémoire

Quoi de plus exaltant que de créer un nouveau magazine ? Et bien, le plaisir de voir les gens le lire, je pense ! C’est en ces termes que l’idée de construire une revue du genre «universelle» nous est venue un soir d’octobre 2018, c’était il y a huit mois. Ce soir-là nous avions évoqué nos autres  publications, toutes thématiques, et avons rêvé d’une oeuvre qui serait plus généraliste et pourrait séduire tout un chacun. Une oeuvre et non un simple magazine, un objet séduisant et bien emballé qui apporterait au lecteur cette double satisfaction, celle d’un beau produit destiné à être conservé et transmis de mains en mains, des plus anciens vers les plus jeunes ; celle d’un contenu dont la particularité serait justement de n’en avoir aucune : ni de direction rigide, ni d’a priori, ouvert sur le monde et les idées plutôt que refermé sur une quelconque niche d’intérêt, capable d’ouvrir sur l’imaginaire de Jules Vernes, de traverser l’ethnologie du tourisme avant d’élargir aux sciences sociales d’actualité (le retour des empires, le sexisme ordinaire…), puis d’atterrir sur les arts, des plus classiques aux plus récents (Street Art). Tout cela traité à grand renfort de spécialistes et d’experts de haut niveau, entouré par notre équipe de journalistes chevronnés et curieux.

Ainsi fut-il décidé de créer une oeuvre plus qu’un magazine, dont la vocation serait un retour aux sources du journalisme : permettre au plus grand nombre d’approfondir ses connaissance autour de sujets variés afin de leur ouvrir la compréhension de la société dans laquelle ils vivent, en un mot : «Une culture générale à la porté de tous». La nature forcement «hybride» de ce projet impliquait un titre qui sorte de l’ordinaire et le très légendaire et éponyme hippocampe nous a alors parut judicieux.

Pour les neurologues, l’hippocampe est une zone du cerveau essentielle à la mémoire et à l’apprentissage, qui nous aiderait à rationaliser face à l’incertitude et serait même impliqué dans la gestion de nos émotions. Notre ambition est donc d’activer les «petites cellules grises». Car nos neurones ont la propriété de constamment se renouveler… à condition d’être stimulés. Les chercheurs en neurosciences ont constaté que le premier moteur de notre activité cérébrale était la libido sciendi, c’est-à-dire le désir de savoir. Ainsi, à une époque où nous sommes totalement surchargés  d’informations, notre cerveau ne peut plus se contenter d’être informé. Il lui faut trier, approfondir, comprendre. C’est ce que L’Hippocampe propose à travers des dossiers thématiques sur les sujets culturels, sociétaux…, des analyses des grands enjeux présents et futurs, d’entretiens exclusifs avec des experts et des personnalités, et des points de vue personnels d’acteurs engagés dans la société. Une approche diversifiée, argumentée, nourrie de rencontres et, surtout, sans a priori.

Gabrielle Gauthier